28 sept. 2007
26 oct : Restitution finale
En s'appuyant sur la fiche "approche globale d'un bassin versant" et en exploitant les interviews, les mesures et les différents travaux effectués, les stagiaires ont préparé une présentation synthétique des caractéristiques et du diagnostic du bassin versant.
Les conditions étaient de 30 min de présentation orale et de 1h30 de discussion collective.
Les stagiaires ont préparé une présentation sous powerpoint.
Le manque de temps a été préjudiciable à cette présentation : aucun diagnostic et ni propositions d'améliorations ou de changements n'ont été présentés.
Cette partie"restitution" sera revue pour la prochaine promo afin de plus encadrer les objectifs.
le mot de la fin de cette pluri bassin versant : on repart l'année prochaine !!!
FIN
24 oct : initiation au SIG
il a été question de tracer le bassin versant, mesurer sa superficie et de découvrir quelques fonctionnalités du logiciel.
Cette matinée a été riche en enseignements et l'apprentissage de ce logiciel pourrait être intégré à la formation GEMEAU en complément de l'utilisation de GPS acquis au lycée.
4 oct, 13h30 : IBGN
Les protocoles de l'indice biotique et de l'indice biologique global normalisé ont été présentés.
Grace aux loupes binoculaires et à de nombreux échantillons du lycée, les stagiaires se sont "entrainés" à reconnaitre les éphéméroptères, les diptères, les mollusques, les gamarres, etc...
Puis nos échantillons ont été analysés. Une note a été attribuée ..
28 sept, 8h30 : analyses d'eau

De retour au CFPPA, nous avons réalisé au laboratoire les analyses de qualité d'eau sur nos différents prélèvements : amont piscisulture, eau des bassins de la pisciculture et aval.
Les analyses réalisées :
- MES matières en suspension par filtration
- dosage TA et TAC (concentration en hydroxydes, carbonates et hydrogénocarbonates )
- DCO demande chimique en oxygène au spectrophotomètre de la trousse HACH
- orthophosphates par méthode spectrophotométrique
- différentes formes de l'azote (ammonium, nitrite, nitrate)grace à la trousse HACH et à des méthodes rapides par bandelettes
Les résultats nous ont permis de déterminer la qualité de l'eau en référence au SEQ-eau (système d'évaluation de la qualité de l'eau) : 1A en amont et aval de la pisciculture et 1B à l'intérieur. cette qualité est conforme à nos prévisions.
27 sept. 2007
27 sept, 14h : usine hydroélectrique
L'occasion était toute trouvée pour aborder des notions d'hydraulique, d'électricité et d'automatisme !! Enfin l'illustration de notions parfois abstraites !
L'usine existe depuis 1917 et la SHEM a sa concession renouvellé jusqu'en 2069 !
SHEM est actuellement détenue par Electrabel, filiale de Suez .
La puissance installée est de 10 000 kW pour une productibilité moyenne de 54 M de kWh.

(turbine en haut de la photo, puis alternateur réfrigéré)
Le principal barrage installé est celui de Sainte-Engrâce, dont la capacité est de 330 000 m3.Un canal à surface libre de 8 km de long amène l'eau au-dessus de l'usine dans un bassin . Puis une canalisation forcée de 143 m de chute propulse l'eau sur une turbine Francis.
Le barrage est de type poids surmonté d'un barrage de type voute. Le déversoir est prévu pour une crue millénale.
Nous avons pu visiter le barrage (= deuxième chance !) et rentrer dans la voute : très impressionnant puisque une lame d'eau déversait, autant dire que nous étions sous l'eau !!


(photo prise au même endroit en janvier 2007 , temps neigeux et septembre 2007 , temps pluvieux)
Troisième chance ! nous avons pu visiter le nouveau projet de la SHEM : usine dont la conduite forcée fait 550 m de chute. C'est le captage de l'eau de la "salle de la Verna", plus grand gouffre d'Europe, très réputé auprès des spéléologues, qui alimentera cette usine en cours de construction et dont le premier tour de turbine devrait avoir lieu d'ici la fin de l'année. Nous avons pu voir l'emplacement de la future turbine, le mannequin de vanne , le convergent et la conduite en cours de soudure.

27 sept, 11h : prélèvements IBGN
Les points de prélèvements ont été :
- amont de la pisciculture
- aval direct de la pisciculture
- aval éloigné de la pisciculture.
- la température
- l' oxygène et taux de saturation
- le pH
- la conductivité.




27 sept 9h : pisciculture
La pisciculture existe depuis 1975 et depuis 2000 permet la transformation sur place des filets de poisson.
La production est de 45 à 50 tonnes de poisson par an , de la truitelle de 50 g à la truite de 5 kg.
Le cours d'eau prend sa source dans le massif de la Pierre Saint Martin et a une qualité en amont et en aval de 1A.
Actuellement, il n'y a pas de débit réservé imposé, un maximum de 90 % est prélévé pour la pisciculture mais un arrêté est en cours de négociation.
Les services en charge des contrôles sont multiples : DDASS, institut des milieux aquatiques de Biarritz, direction des services vétérinaires, agence de l'eau .


26 sept. 2007
26 sept, 17 : agriculteur
Comme introduction, nous faisons un profil cultural dans le maïs et regardons passer les brebis de race basco-béarnaise.



Cet éleveur pratique la transhumance sur un cayolar collectif .
7 bergers gardent chacun pendant 3 jours tous les 21 jours environ 1000 brebis.
le transport à pied des bêtes sur fait sur 1 ou 2 journées.
les brebis paquent à des altitudes entre 1300 et 2000 m.
cette méthode permet de faire de fourrages sur l'exploitation pendant que les brebis n'y sont pas.
Depuis février 2007, un laboratoire permet de transformer sur place le lait en fromage de brebis , que nous avons bien sût dégusté et apprécié!
Les intrants utilisés pour le maîs sont essentiellement du compost à partir de la fumière.
Les terres cultivées ne sont ni drainées ni irriguées.
Le Saison borde l'exploitation et la crue de 1992 avait recouvert une partie des terres.
cette visite nous a permis de découvrir l'agriculture locale et de déguster la production de fromage.
26 sept, 14h : eau potable
Les caractéristiques du syndicat :
- 911 km de réseau, 40 chateaux d'eau, 20 stations de pompages et 5000 abonnés: donc très peu d'abonnés par rapport à la longueur du réseau.
- 4 ressources : prise en rivière sur Le Saison, captage d'une source karstique, 2 pompages en nappe : donc à l'heure actuelle, une ressource plutôt de surface, soumise à des risques vis à vis de sa qualité car les périmètres de protection sont très difficiles à mettre en place dans cette zone karstique agricole.
- l'usine d'eau potable est composée de plusieurs parties :
- préchloration
- coagulation/floculation/décantation (cf photo)
- filtration sur sable bi-couche (sable et charbon actif)
- post chloration
Le système de télégestion type NAPAC nous a également été présenté.
26 sept, 11h : jaugeage en bottes

Le technicien de la DIREN nous a acompagné en nous prodiguant de précieux conseils sur le meilleur emplacement, le choix des différentes verticales sur lesquelles nous allions mesurer la vitesse de l'eau, le choix des différentes profondeurs.
Le matériel a bien fonctionné (merci les piles !) et les résultats de cette mesure ont été exploités en cours. Le débit de ce cours d'eau était de l'ordre de 0,2 m3/s.
26 sept, 9h : DIREN
Un technicien de la DIREN de Tarbes nous a rejoint au nord de Mauléon pour nous expliquer le fonctionnement de la station de mesure et nous présenter les différentes façon de faire des jaugeages. Les mesures de cette station sont accessibles sur la banque hydro :
http://www.ecologie.gouv.fr/HYDRO-banque-nationale-de-donnees.html#3
Cette station est équipée : d'une horloge, d' un tambour à feuille graduée, d'un jeu de poulie, d'un contre-poids et d'un flotteur. ce système est couplé à une sonde piézo-résistive.
En 2007 janvier nous avions eu la chance de voir les différents matériels de jaugeages :
- mesure de vitesse au micro moulinet dont les hélices sont à adapter à la vitesse du courant
- mesure de vitesse avec un "saumon" pour la mesure lors des crues (de 25 à 50 kg)
- mesure de vitesse en "catamaran" qui utilise la technologie ADCP (Acoustic Doppler Current Profil)

25 sept. 2007
25 sept 19h : le réconfort
25 sept, 18 h : échelle limnimétrique et seuil

Avant de finir la journée, explications sur les échelles limnimétrique au pont des Laminaks à Licq.
Cette échelle est associée à un poste de prévision des crues du SPC (service de prévision des crues) de la DDE 64.

En aval se trouve un seuil permettant l'alimentation d'une usine hydro électrique privée (en cours de modification).
On remarque la passe à kayaks au premier plan, puis la passe à poisson et derrière la vanne permettant d'alimenter l'usine.
25 sept, 17 h : le calvaire !

25 sept, 14h : les aménagements de rivière
l'objectif est de découvrir la rivière et les aménagements construits depuis un an, de discuter de la gestion des atterrissements.
les photos suivantes montrent la rivière à deux époques différentes mais au même endroit : janvier 2007 (sous la neige avec la promo précédente!) et septembre 2007 .
- on observera la végétation de berges (platanes) dont les feuilles tapissent le fond et colmate les zones de reproduction des poissons mais maintiennent bien la berge .
- l'atterissement en été et en hiver
- des fascines jeunes maintenues par des pieux battus avec berge enherbée (en janvier sous la neige) et les mêmes fascines 9 mois après.

25 sept, 11h : le contrat de rivière
- 34 communes composent ce syndicat dont la vocation est la restauration et l'entretien de rivières.
- les deux crues de 1992 sont à l'origine de ce syndicat : après la première crue de juin (160 mm d'eau en 4 h), on a colmaté les plaies à grands renforts d'enrochements.Lla seconde crue d'octobre (même cumul de pluie mais sur 8 jours) a emporté tous les enrochements et causé beaucoup de dégats matériels, d'inondation, de submersion de pont et de route.
- le contrat de rivière a vu le jour en 1999 et a comporté trois volets :
- - gestion de la ressource et qualité de l'eau
- - restauration des cours d'eau, protection des biens et des usages
- - communication, sensibilisation des usagers.
- le contrat est actuellement terminé. c'est un planning annuel de travaux qui est présenté aux financeurs pour validation.
De multiples raisons ont contribué à l'accentuation de ces crues :
- à la fin des années 50, la sortie de guerre, a vu apparaître les pelles mécaniques , la culture intensive, la disparition des haies, le remembrement, le drainage.
- l'exploitation forestière qui existait par câble a été remplacée par des pistes qui ont favorisé l'imperméabilisation des sols et l'accélration de l'évacuation des pluies.
- les "cayolars " (bergerie de montagne) ont été également rendus accessibles par des pistes
- les "saligues" (zones humides de bors de rivières) ont été délaissées par la population qui autrefois les entretenaient pour exploiter la matière première qu'était le bois.
- etc.
Aujourd'hui, il faut "laisser la rivière faire" en entretenant les zones humides (les saligues) qui servent d'éponges et d'espaces de liberté. les interventions doivent se limiter à la gestion des embâcles lors des crues.
25 sept, 8h : le départ !
Les observations demandées : largeur du lit (environ 30 à 40 m) , nature du fond du lit (galets grossiers arrondies), régime d'écoulement (torrentiel et fluvial suivant les portions), végétation des berges (saules, frênes, atterrissements végétalisés ).
19 sept. 2007
Présentation du bassin versant
- Le bassin versant topographique a une surface de l'ordre de 620 km² auxquelles s'ajoutent les surfaces contributrices du karst de la Pierre-Saint-Martin. Le massif des Arbailles contribue également à l'alimentation du Saison.
- l'altitude moyenne est assez élevée puisque 12 % de la surface se trouve entre 1000 et 2000m.
- le bv est bien arrosé ! le cumul des précipitations atteint 1300 mm à Mauléon, 1500mm à Licq et 2000 à 3000 mm sur le massif montagneux.
- deux grands types de pluies touchent le Saison : pluie d'orage brève et localisée et longs épisodes pluvieux du fait de la proximité de l'océan et du relief contrasté.
- deux évenements pluvieux historiques :
- -octobre 1992, 670 m3/s, période de retour de 75 ans
- -juin 1992, 570 m3/s, période de retour de 45 ans
- ces deux derniers évènements sont ancrés dans la mémoire collective car récents et successifs.
Le travail sur carte
Par groupe de 3 ou 4, les stagiaires ont :
- délimité le bassin versant
- identifié tout le réseau hydrographique
- repéré les détails de la carte IGN : ville, station de pompage, station d'épuration, zones agricoles, les sources, les zones boisées, etc ..
- calculé le périmètre du bassin versant, sa superficie grâce à l'utilisation du planimètre, le plus long chemin hydraulique.
cliquer sur l'image pour l'agrandir

18 sept. 2007
Nos interlocuteurs locaux
Qu'ils soient ici remerciés.
- Nicolas Currutchague, technicen de rivière au SIGOM : Syndicat intercommunal des gaves d'Oloron et de Mauléon
- Marie line, gestionnaire du gîte communal de Licq-atherey
- Mr Desplat, technicien à la DIREN de Tarbes
- Mr Stéphane Donadel, ingénieur au SIPS : syndicat intercommunal du Pays de Soule
- Mr Hastoy, responsable de la société Lagun, délégataire pour le SIPS
- Mr Quihillalt, agriculteur à Licq Atherey
- Mr Peillen, pisciculteur sur le ruisseau le Susselgue à Licq Atherey
- Mr Xavier Molesin, responsable à la Société Hydroélectrique du Midi de Larrau
- brasserie Akerbeltz à Licq Atherey
Les participants et le budget
- Annick Cazabat, chargée des cours d'agronomie, d'hydrologie, de géologie, de pédologie
- Philippe Desbons, chargé des cours de biologie, d'écologie
- Sabine Verdier-Delpech, chargée des cours d'assainissement, d'aménagement de rivière
Les formés :
- BTS GEMEAU en formation adulte : BOUTOT Yoann, CAMY Corentin, DUPONT Emilie, HUAN Franck, LECLERCQ Julien, MONTEILS Stéphane, N'TONDELET Gildas, PETIT Véronique, SAEZ Rémi , SIMUTOGA Jean- françois
- Sarah Guest, BTS GPN en FOAD
- Frédéric Soucaze, salarié en formation continue "Eau et environnement"
Le budget et le financement:
Coût total : 568 €
- le coût comprend : l'hébergement au gîte "Le Saison "à Licq www.rando-accueil.com/Pyrenees/RG_LE-SAISON.php,
- la restauration,
- les frais d'essence
Participation CFPPA : 438 € Participation stagiaire : 130 €
17 sept. 2007
Approche globale d'un bassin versant : méthodologie
être capable d'appréhender les interactions entre les diverses composantes du bassin versant : hydrologie, agronomie, socio-économie, technique, hydraulique, etc ...
La démarche :
on se place dans une démarche participative, où les étudiants sont directement impliqués pour étudier une problématique identifiée sur le bassin versant : rencontre des acteurs du territoire, travaux pratiques de terrain, etc ..
La méthodologie : on étudiera (liste non exhaustive )
- hydrosystème : pédologie; tectonique; pluviométrie, origine des débits, qualité de l'eau , etc
- agrosystème : parcellaire, suivi des sols, nature du couvert végétal, modifications des pratiques, etc
- système socio économique : production agricole et industrielle, répartition des habitants, etc.
- donc Identification du système d'organisation et de fonctionnement du bassin versant
- puis Diagnostic
- et Solutions, hypothèses de changement