25 sept. 2007

25 sept, 11h : le contrat de rivière

Premier entretien du séjour au gite avec le technicien de rivière, Nicolas Curuutchague, du SIGOM (syndicat intercommunal des gaves d'oloron et de mauléon).
  • 34 communes composent ce syndicat dont la vocation est la restauration et l'entretien de rivières.
  • les deux crues de 1992 sont à l'origine de ce syndicat : après la première crue de juin (160 mm d'eau en 4 h), on a colmaté les plaies à grands renforts d'enrochements.Lla seconde crue d'octobre (même cumul de pluie mais sur 8 jours) a emporté tous les enrochements et causé beaucoup de dégats matériels, d'inondation, de submersion de pont et de route.
  • le contrat de rivière a vu le jour en 1999 et a comporté trois volets :
  • - gestion de la ressource et qualité de l'eau
  • - restauration des cours d'eau, protection des biens et des usages
  • - communication, sensibilisation des usagers.
  • le contrat est actuellement terminé. c'est un planning annuel de travaux qui est présenté aux financeurs pour validation.

De multiples raisons ont contribué à l'accentuation de ces crues :

  • à la fin des années 50, la sortie de guerre, a vu apparaître les pelles mécaniques , la culture intensive, la disparition des haies, le remembrement, le drainage.
  • l'exploitation forestière qui existait par câble a été remplacée par des pistes qui ont favorisé l'imperméabilisation des sols et l'accélration de l'évacuation des pluies.
  • les "cayolars " (bergerie de montagne) ont été également rendus accessibles par des pistes
  • les "saligues" (zones humides de bors de rivières) ont été délaissées par la population qui autrefois les entretenaient pour exploiter la matière première qu'était le bois.
  • etc.

Aujourd'hui, il faut "laisser la rivière faire" en entretenant les zones humides (les saligues) qui servent d'éponges et d'espaces de liberté. les interventions doivent se limiter à la gestion des embâcles lors des crues.

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