- 34 communes composent ce syndicat dont la vocation est la restauration et l'entretien de rivières.
- les deux crues de 1992 sont à l'origine de ce syndicat : après la première crue de juin (160 mm d'eau en 4 h), on a colmaté les plaies à grands renforts d'enrochements.Lla seconde crue d'octobre (même cumul de pluie mais sur 8 jours) a emporté tous les enrochements et causé beaucoup de dégats matériels, d'inondation, de submersion de pont et de route.
- le contrat de rivière a vu le jour en 1999 et a comporté trois volets :
- - gestion de la ressource et qualité de l'eau
- - restauration des cours d'eau, protection des biens et des usages
- - communication, sensibilisation des usagers.
- le contrat est actuellement terminé. c'est un planning annuel de travaux qui est présenté aux financeurs pour validation.
De multiples raisons ont contribué à l'accentuation de ces crues :
- à la fin des années 50, la sortie de guerre, a vu apparaître les pelles mécaniques , la culture intensive, la disparition des haies, le remembrement, le drainage.
- l'exploitation forestière qui existait par câble a été remplacée par des pistes qui ont favorisé l'imperméabilisation des sols et l'accélration de l'évacuation des pluies.
- les "cayolars " (bergerie de montagne) ont été également rendus accessibles par des pistes
- les "saligues" (zones humides de bors de rivières) ont été délaissées par la population qui autrefois les entretenaient pour exploiter la matière première qu'était le bois.
- etc.
Aujourd'hui, il faut "laisser la rivière faire" en entretenant les zones humides (les saligues) qui servent d'éponges et d'espaces de liberté. les interventions doivent se limiter à la gestion des embâcles lors des crues.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire